Samy JULLIAND

La composition de la ration influence l’écosystème microbien du gros intestin chez le cheval. Or, le microbiote et les parasites intestinaux partagent le même environnement et interagissent entre eux, directement ou par le biais de l’immunité intestinale. Jouer sur l'alimentation, et notamment sur le ratio fourrages/céréales, pourrait donc représenter une piste d’intérêt pour limiter le développement des parasites intestinaux. Également, l’activité antiparasitaire de plantes riches en polyphénols est mise en avant dans des résultats de recherche récents chez le cheval. L'inclusion de ces matières premières dans la ration des chevaux peut modifier des paramètres du triptyque microbiote – parasites – immunité, et la gestion de l’alimentation pourrait devenir une approche complémentaire aux traitements médicamenteux, à préserver pour limiter l’incidence des résistances.